LA FAÏENCE A QUIMPER

L’aventure de la faïence commence en 1690 avec l’arrivée de Jean-Baptiste Bousquet, qui a quitté son village natal près de Marseille pour s’installer comme maïtre pipier près du Prieuré de Locmaria.

Au début du XXè siècle: Deux grandes faïenceries qui se retrouvent face à face, HB (Hubaudière-Bousquet) et Henriot.
 La concurrence entre les deux manufactures est rude, marquée par le débauchage, la contrefaçon et bon nombre de procès.
Différentes gammes coexistent au sein d'une même manufacture. Chez Henriot, l'atelier ordinaire crée les pièces touristiques tandis que l'atelier fantaisie, avec ses propres décorateurs, réalise les pièces plus sophistiquées.

L'un signe HB et l'autre HR d'ou un tas de confusions plus ou mois volontaires.
Un procès a lieu en 1922 et Henriot perd le droit de signer HR , il signera donc HenRiot, avec un R plus grand, puis le temps passant, le R rentrera dans le rang vers 1930-35

En 1968: La faïencerie Henriot connait de graves difficultés. Jean-Yves Verlingue, propriétaire de « la Grande Maison », fait une offre de reprise et fusionne en 1969 les sociétés HB et Henriot sous le nom de « Faïenceries de Quimper ».

En 1983: Les Faïenceries de Quimper elles-mêmes déposent leur bilan et cessent toute activité. Paul Janssens, distributeur américain des marques HB et Henriot, réunit un groupe d'investisseurs et reprend la société qui devient « HB-Henriot ».

En 1994: Les vieilles familles faïencières quimpéroises Henriot et Verlingue lancent la « Faïencerie d'Art Breton », sous la direction de Pierre-Jules Henriot.

En 2011: HB-Henriot est mis en redressement judiciaire, la société est reprise par Jean-Pierre Le Goff qui crée Henriot-Quimper. Un mois plus tard il rachète également la faïencerie d'Art Breton qui devient filiale de Henriot-Quimper.